bonus-malus-autoL’Etat s’apprête à revoir le système du bonus-malus, avec une tendance à la baisse. Le dispositif coûte en effet très cher car il est victime de son succès. Les véhicules les plus polluants devraient être surtaxés, et seules les voitures les plus propres seraient subventionnées.

Par exemple avec 103 g de CO2 rejetés par kilomètre, on avait droit jusqu’à maintenant à un coup de pouce de 200€ pour l’achat d’un véhicule neuf. Alors ce bonus écologique risque de diminuer voir disparaître pour les véhicules thermiques. Selon le journal « Les Échos » le bonus pour les véhicules les plus polluants pourraient passer de 6000 à 8000 € et il serait moins généreux pour les véhicules électriques, car passant de 7000 € aujourd’hui à 6000 € ou 5000 € l’an prochain.

Une explication est que le bonus-malus écologique est victime de son succès et coûte de l’argent l’État. Par exemple, les petits véhicules comme la Citroën C3 ou les compactes comme la Renault Mégane bénéficiaient de 200 € de bonus, ce qui a alourdi le déficit de 52 millions pour les semestre.

L’Etat souhaite maintenant récupérer 100 millions d’euros en modifiant les règles, or cet avantage pourrait disparaître et finalement pénaliser le « made in France »: Pour les constructeurs français qui assemblent ensemble des véhicules plutôt haut de gamme, il est vrai que cela peut poser un problème car ce malus écologique s’il atteint plusieurs milliers d’euros, détournerai alors les automobilistes de ces véhicules.

Les arbitrages sont annoncés de façon définitive vendredi lors de la conférence environnementale.

Frédéric

Mon expertise en assurance, ainsi que mon intérêt pour le big data, me permettent d'analyser les tendances et les réglementations avec précision, en offrant une vision unique à mes lecteurs.