Personne n’est épargné par la grêle qui s’est abattue Samedi dernier à Cavaillon. A l’image des concessionnaires, un premier bilan fait état de 5000 véhicules, neufs ou d’occasion,endommagés par des grêlons. Des experts venus de toute la France sont déjà à pied d’oeuvre, pour réparer les voitures. Une réparation prise en charge par les assurances.

Pour tous les sinistrés, la mairie de Cavaillon a mis en place une cellule d’information.

Mais c’est la situation des agriculteurs qui reste préoccupante. Une majorité de la production est détruite, et là la plupart d’entre eux n’ont pas d’assurance. Tout comme cette agricultrice qui vient tout juste de reprendre l’exploitation de son père. Alors les agriculteurs remplissent des demandes d’indemnisation qui seront transmises aux administrations concernées. Mais la grêle n’est pas considérée comme une catastrophe naturelle, car elle peut être couverte par les assurances. Le seul espoir serait un vaste élan de solidarité.

Deux agriculteurs sur trois ne sont pas assurés car ils n’ont pas les moyens. Depuis deux ans la profession va très mal, il devrait donc y avoir une mobilisation générale de l’Europe ou de l’Etat, du conseil régional et du conseil général du Vaucluse également, pour qu’il y ait une mobilisation forte pour que tout le monde puis continuer à vivre normalement, pour éviter les drames humains.

Des centaines d’hectares de culture sont détruites à Cavaillon par les intempéries, une situation d’autant plus désastreuse que la saison des fruits et légumes cette année était précoce et d’excellent qualité.

Frédéric

Mon expertise en assurance, ainsi que mon intérêt pour le big data, me permettent d'analyser les tendances et les réglementations avec précision, en offrant une vision unique à mes lecteurs.