L'infirmière et son patientEtre au chômage n’est pas en soi un problème. Pour certains, cela permet même de commencer une nouvelle vie car on peut percevoir les allocations pour apprendre de nombreux métiers. Les ARE s’appellent alors AREF (allocation de retour à l’emploi formation). Le montant est le même et peut être actroyé pour plusieurs années.

Lors d’une journée porte ouverte d’une école d’infirmière, nous avons pu rencontrer de nombreuses étudiantes de 18 à 46 ans. Elles étaient nombreuses à percevoir ces allocations. Beaucoup d’entre elles venaient d’autres univers professionnels: la vente, la restauration, la garde d’enfants, etc. Maintenant, elles sont ravies de suivre une formation de qualité qui alterne entre cours et stage. Les cours leur ont permis d’ouvrir leur esprit et d’apprendre diverses choses intéressantes, « histoire de ne pas mourir idiote ».
Des professeurs de médecine les informent sur le vieil âge, des pharmaciens sur les médicaments, des sociologues sur la sociologie, etc. Tous ces enseignements leur permettent de bien prendre les patients en charge durant les stage, de les comprendre dans leur globalité d’humain et d’agir en fonction pour leur apporter un mieux-être.
Bref, elles sont ravies. Elles s’enrichissent d’une part et d’autre part, elles pourront exercer un beau métier qui ne laisse pas entrevoir le spectre du chômage.