Que ce soit avec les ambulances, les VSL, ou les taxis conventionnés, le transport des malade coûte une somme colossale à l’assurance maladie. Le rapport 2012 de la Cour des compte estime à 3,5 milliard d’euros de dépenses. Les dépenses de santé sont de plus en plus élevés, mais concernant ce poste, en 9 ans il a augmenté de 63%.

Le transport sanitaire est très codifié car remboursé à 100% par la sécurité sociale. Il a quand même coûté 3,5 milliard et demi d’Euros à la sécurité sociale en 2010.

L’Etat souhaiterai aujourd’hui réduire ces dépenses, la première étape étant d’adapter le type de transport selon la pathologie du patient. Il existe 3 types de transport.

  • L’ambulance, qui réservée aux personnes devant voyager allongé, avec deux ambulanciers à bord. Le coût est de 92€ pour un trajet de 10Km à Paris.
  • Le VSL (Véhicule Sanitaire Léger), une voiture avec un seul ambulancier, qui couterait 28€ pour le même type de trajet.
  • Le taxi conventionné, pour 17€ sur ce type de trajet également.

Or, légalement, le choix du transport doit être fait par le médecin uniquement, mais dans la réalité c’est le personnel soignant qui décide sous la pression des familles.

« On est amené à prendre plus souvent des ambulances que des VSL car la famille préfère que les parents soient amenés dans une ambulance, alors qu’un VSL pourrait suffire. Plusieurs fois j’ai vu un patient qui partait à coté du brancard »

De mauvaises habitudes pointées du doigt l’an passé dans le rapport de la Cour des comptes. Selon l’institution, une meilleure gestion des transports sanitaires permettrait à la sécurité sociale d’économiser 450 millions d’euros par an.

Il n’y a pas que des mauvaises habitudes, il y a aussi des arnaques caractérisées qui s’élèvent à 7 millions d’euros chaque année.

« Des enfants accompagnés par l’ambulance pour aller dans un centre spécialisé, sont facturés autant de fois que d’enfants transportés… tous dans une ambulance. »

Ainsi, depuis deux ans, les agents de police effectuent des contrôles. Accompagnés par des agents de santé, ils vérifient les véhicules sanitaires, et constatent environ 10% d’abus.

Pour contrer ces dépenses injustifiées, l’assurance maladie mise sur les nouvelles technologies comme le GPS qui empêche de tricher sur les trajets prescrits ou de transporter plusieurs patients en même temps.

Voir le Service Public.

Frédéric

Mon expertise en assurance, ainsi que mon intérêt pour le big data, me permettent d'analyser les tendances et les réglementations avec précision, en offrant une vision unique à mes lecteurs.